Voila une série qui aura connu 7 saisons mais pas la grève des scénaristes vu qu’elle s’est arrêtée en 2006.

C’est l’histoire d’un petit génie qui use de son intelligence pour faire le con. Je pense que c’est le meilleur résumé si on ajoute que la mère est psychotique, le père est irresponsable, et les frères sont tous bons à rien. Le plus jeune, Deewey, est le plus sensible et le plus vicieux, bien qu’il soit le souffre douleur de ses frères, il profite autant qu’il peut de sa situation de petit dernier. Malcolm, en plus de son intelligence, est égocentrique, il ne s’intéresse qu’à lui et à ses problèmes (ça semble si naturel que la série tourne autour de lui). Reese est un abruti de première catégorie et est limite sadochiste. Francis, l’aîné, ne vit plus avec eux, il enchaîne des aventures (entre autres) dans une école école militaire et le ranch de Gretchen et Otto. Ce dernier est un de mes personnages préféré tant il est simplet et philantrope (et l’accent allemand en rajoute au sympathique de ce personnage).

Malcolm est le centre de la série mais ce n’est pas mon personnage préféré. Je dirais de c’est Deewey mon préféré.

Ce personnage est plus touchant que ses frères parce qu’il ne se la ramène jamais. Il a le sens des initiatives mais il est un peu crédule face à ses frères et ses parents. Au début, il n’était qu’un jeune enfant qui ne cherchait qu’à remplir des besoins primaires et il évolura pour devenir un pianiste virtuose (l’acteur Erik Per Sullivan est en fait pianiste). Contrairement à son ainé, Deewey n’a pas besoin de commenter ce qu’il fait ou ce qu’il se passe pour qu’on comprenne. L’hypothèse est même émise que Deewey serait aussi intelligent que Malcolm.

Je ne suis pas entrain de dire que le personnage central n’est pas le bon. Si c’est Malcolm qui est le principal c’est parce qu’il est au milieu^^ : entre un petit frère sur qui il peut se défouler et dont il peut se moquer avec son grand frère qui est plus fort que lui et qu’il ne pourra vaincre qu’avec la tête. La présence de Francis est l’occasion de parler d’autre chose, d’une histoire parralèle, il ne fait pas partie du noyau familial. Ce ne peut être les parents qui seraient les héros, car on est une série vue par les enfants : les parents ne font que des régressions infantiles avec leurs plulsions qu’ils ne peuvent réprimer.

Cette série, on peut la comparer avec My name is Earl ou il est aussi question de gens qui vivent « simplement », le manque de moyens financiers est un thème très récurrent dans Malcolm. Néamoins, la série Malcolm est plus drôle parce que les blagues sont bien intégrées à la réalisation avec beaucoup d’ellipses bien placées qui font d’exellents gags avant/après tandis que dans Earl, ce sont des flash backs explicatifs que le héros commente, ce qui rend les situations moins drôles.

La force de la série Malcolm est d’avoir autant de personnages drôles mais qui ont une psychologie assez poussée, ils évoluent et ne sont pas que des stéréotypes de la famille non conforme. On pourrait même croire que des gens comme eux existent.