Vous avez sans doute déjà remarqué l’avertissement précédent un programme qui indique « Ce programme contient un placement de produit », on le retrouve devant certaines séries mais aussi des programmes télévisuels.
La question que je me pose est la pertinence d’un panneau pareil. Pour ma part, j’ai toujours été pour le placement de produit et pour deux raison : parce que le placement de produit n’est pas impertinent et que c’est une réponse mesurée au téléchargement.
Le placement de produit, c’est juste un reflet de la réalité. Il y a des marques dans la vraie vie et ça ne me choque pas que l’on en retrouve dans la fiction. La présence de celles-ci ne fait que renforcer l’ancrage dans la réalité. Leur absence renforce l’effet onirique ou irréel d’un programme dont l’histoire s’éloigne de la quotidienneté. L’utilisation du placement de produit peut un peu choquer quand c’est moins pertinent. Si le produit est dans le décor, c’est pas grave mais si l’on fait se servir l’un des personnages d’un produit, ça devient plus dangereux.
Le placement de produit, c’est l’évolution de la publicité, le début de la fin des pauses publicitaires. En effet, l’évolution fait qu’on ne regarde plus les séries sur la télévision mais devant son ordinateur. Et sur l’ordinateur, il n’y a plus de publicité qui profite au diffuseur. Car la pub de 10 secondes que vous risquez de voir sur votre ordinateur avant le dernier épisode de votre série préférée rapportera de l’argent au site qui rassemble les vidéos, pas au producteur américain.
Il est normal que les producteurs de séries s’y retrouvent et qu’il tirent bénéfice de leur programmes grâce au placement de produits. Car cela veut dire qu’ils finissent par s’adapter aux modes de consommation des usagers. Le téléchargement a tué Heroes mais Chuck et ses fans mangeant un Subway. Je préfère que mes séries continuent pour un sandwich.
Alors, le placement de produit ne me dérange pas. Au même titre, j’estime que le CSA belge ou français se trompe de s’offusquer de la citation des marques et de nous forcer à devoir subir des plans dans les programmes télévisuels pour que l’on ne sache rien lire des enseignes visibles à l’écran. Le CSA se lance dans une guerre anti-marque tellement ridicule qu’on ne pourrait citer le nom de certains éléments dans une conversation à la télévision. Il ne faudrait plus dire Facebook ou Twitter parce que cela suffit de simplement les qualifier de réseaux sociaux? Je crois qu’ils sont diamétralement différents et méritent d’être qualifiés sans que leur nomination ne soit une publicité.